Saluons le retour d’Alessandro Di BENEDETTI à l’occasion de la sortie de son douzième album, troisième de la série « CANVAS » consacrée à son interprétation personnelle de ses compositions destinées, au départ, à THE SAMURAÏ OF PROG, THE GUILDMASTER et BERNARD & PÖRSTI. Cette fois, « Canvas Three » comprend également un morceau original.
C'est un travail qui lui tient à cœur : chaque composition a une histoire particulière, liée à l'univers de SAMURAÏ OF PROG. Ce n'est pas facile de produire sa propre version de chansons sur lesquelles ils ont eu de grands invités tels que Steve HACKETT « The Island of Despair », Marcel SINGOR « Scratches » ou Stefano GALIFI « The Showdown » pour n'en nommer que quelques-uns. Mais la chance d'être également aidé par de grands musiciens, a rendu ce nouvel album possible : Rafael PACHA, Carmine CAPASSO et Federico TETTI. A chaque fois les indications varient selon le thème de l'album et le style, mais Marco est catégorique sur une chose : l'utilisation conséquente d'instruments vintage, comme le Hammond ou le Mellotron et de synthés seventies. Les sons électroniques et modernes sont à proscrire. Ces indications, jointes au fait que toutes les chansons de leurs albums sont jouées par un seul noyau central de musiciens, parviennent à donner de la compacité et une certaine cohérence stylistique aux chansons composées par différents auteurs et contribuent à créer un style unique, qui, depuis de nombreuses années, est leur marque bien connue et appréciée dans le monde progressiste.
La composition de Marco est ensuite élaborée en suivant ces règles simples et Alessandro fais généralement une démo complète pour obtenir le feu vert. De cette démo perfectionnée dans l'exécution des parties de clavier il prend toutes les pistes audios à envoyer à Marco et Kimmo, pour qu'ils puissent y travailler et ajouter tous leurs instruments et musiciens.
A ce stade, Alessandro a un morceau très proche de la version finale de son album. Il peut apporter des modifications si nécessaires à la structure et surtout aux arrangements, en changeant les instruments et en ajoutant peut-être des sonorités électroniques plus modernes. Évidemment, les parties de batterie et de basse ne dépendent que de lui : il peut décider de les confier à des musiciens ou de s'en occuper lui-même, comme très souvent. Il est fait appel à des musiciens là où il lui est impossible de jouer, comme les guitares par exemple. Il s'occupe du chant, même si pour « Canvas One » il a été fait appel à des chanteurs externes. Les différences les plus évidentes de ses versions sont principalement inhérentes au chant et aux guitares. La section rythmique est souvent très différente également, car son style est très différent de celui de Kimmo. Marco interprète fidèlement les parties de basse qu’Alessandro compose, tandis que Kimmo a son propre style et change souvent beaucoup l'arrangement de batterie.
Et maintenant, revue de détail : « Scratches» dans la version SAMURAÏ "Take me Down", conserve la même structure, John WILKINSON au chant suit assez fidèlement la piste guide écrite pour cette chanson. Marco a également utilisé ses chœurs et cela a rendu leur version très proche de la sienne d'un point de vue vocal. Alessandro a laissé les sons de synthé utilisés pour les SAMURAÏ. Là où les différences sont les plus grandes, c'est sans doute dans le solo de guitare du virtuose Marcel SINGOR qui diffère grandement du solo écrit au départ, et suivi beaucoup plus fidèlement par Carmine CAPASSO dans « Canvas Three ». « The Island Of Despair » est une chanson où il est le plus intervenu après avoir passé le relais au SAMURAÏ. Parfois, plusieurs mois s'écoulent entre la livraison et le moment où il récupère la chanson pour la travailler sur son album. Et au cours de ces mois, une meilleure compréhension de certains équilibres et certains détails apparaît. En écoutant la version Samuraï publiée sur "Robinson Crusoe" il s’est rendu compte qu'il aurait été opportun d'ajouter un couplet entier car la partie initiale était trop courte par rapport à la seconde. Alessandro a placé le nouveau couplet, un nouveau lien instrumental et répété le refrain, créant un nouveau lien pour la section suivante. Rafael PACHA c’est chargé de l'arrangement des guitares et lui, compte tenu de l'ambition orchestrale particulière de cette chanson, a ajouté de nombreux instruments tels que la viole de gambe, la flûte piccolo et diverses guitares. Dans la version Samuraï, Steve HACKETT reprend en partie la ligne solo écrite par Alessandro, et s'adonne à une virtuosité qu'un grand expert guitariste comme lui seul peut se permettre. Curiosité : la partie orchestrale initiale est tirée de son album de 2016; «The Ocean Suite», qui contenait un seul morceau de 50 minutes. Les accords de cette introduction n'ont pas été utilisés dans ce long morceau, alors il les a placés comme base pour le couplet de « Island Of Despair ». « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transform
Saluons le retour d’Alessandro Di BENEDETTI à l’occasion de la sortie de son douzième album, troisième de la série « CANVAS » consacrée à son interprétation personnelle de ses compositions destinées, au départ, à THE SAMURAÏ OF PROG, THE GUILDMASTER et BERNARD & PÖRSTI. Cette fois, « Canvas Three » comprend également un morceau original.
C'est un travail qui lui tient à cœur : chaque composition a une histoire particulière, liée à l'univers de SAMURAÏ OF PROG. Ce n'est pas facile de produire sa propre version de chansons sur lesquelles ils ont eu de grands invités tels que Steve HACKETT « The Island of Despair », Marcel SINGOR « Scratches » ou Stefano GALIFI « The Showdown » pour n'en nommer que quelques-uns. Mais la chance d'être également aidé par de grands musiciens, a rendu ce nouvel album possible : Rafael PACHA, Carmine CAPASSO et Federico TETTI. A chaque fois les indications varient selon le thème de l'album et le style, mais Marco est catégorique sur une chose : l'utilisation conséquente d'instruments vintage, comme le Hammond ou le Mellotron et de synthés seventies. Les sons électroniques et modernes sont à proscrire. Ces indications, jointes au fait que toutes les chansons de leurs albums sont jouées par un seul noyau central de musiciens, parviennent à donner de la compacité et une certaine cohérence stylistique aux chansons composées par différents auteurs et contribuent à créer un style unique, qui, depuis de nombreuses années, est leur marque bien connue et appréciée dans le monde progressiste.
La composition de Marco est ensuite élaborée en suivant ces règles simples et Alessandro fais généralement une démo complète pour obtenir le feu vert. De cette démo perfectionnée dans l'exécution des parties de clavier il prend toutes les pistes audios à envoyer à Marco et Kimmo, pour qu'ils puissent y travailler et ajouter tous leurs instruments et musiciens.
A ce stade, Alessandro a un morceau très proche de la version finale de son album. Il peut apporter des modifications si nécessaires à la structure et surtout aux arrangements, en changeant les instruments et en ajoutant peut-être des sonorités électroniques plus modernes. Évidemment, les parties de batterie et de basse ne dépendent que de lui : il peut décider de les confier à des musiciens ou de s'en occuper lui-même, comme très souvent. Il est fait appel à des musiciens là où il lui est impossible de jouer, comme les guitares par exemple. Il s'occupe du chant, même si pour « Canvas One » il a été fait appel à des chanteurs externes. Les différences les plus évidentes de ses versions sont principalement inhérentes au chant et aux guitares. La section rythmique est souvent très différente également, car son style est très différent de celui de Kimmo. Marco interprète fidèlement les parties de basse qu’Alessandro compose, tandis que Kimmo a son propre style et change souvent beaucoup l'arrangement de batterie.
Et maintenant, revue de détail : « Scratches» dans la version SAMURAÏ "Take me Down", conserve la même structure, John WILKINSON au chant suit assez fidèlement la piste guide écrite pour cette chanson. Marco a également utilisé ses chœurs et cela a rendu leur version très proche de la sienne d'un point de vue vocal. Alessandro a laissé les sons de synthé utilisés pour les SAMURAÏ. Là où les différences sont les plus grandes, c'est sans doute dans le solo de guitare du virtuose Marcel SINGOR qui diffère grandement du solo écrit au départ, et suivi beaucoup plus fidèlement par Carmine CAPASSO dans « Canvas Three ». « The Island Of Despair » est une chanson où il est le plus intervenu après avoir passé le relais au SAMURAÏ. Parfois, plusieurs mois s'écoulent entre la livraison et le moment où il récupère la chanson pour la travailler sur son album. Et au cours de ces mois, une meilleure compréhension de certains équilibres et certains détails apparaît. En écoutant la version Samuraï publiée sur "Robinson Crusoe" il s’est rendu compte qu'il aurait été opportun d'ajouter un couplet entier car la partie initiale était trop courte par rapport à la seconde. Alessandro a placé le nouveau couplet, un nouveau lien instrumental et répété le refrain, créant un nouveau lien pour la section suivante. Rafael PACHA c’est chargé de l'arrangement des guitares et lui, compte tenu de l'ambition orchestrale particulière de cette chanson, a ajouté de nombreux instruments tels que la viole de gambe, la flûte piccolo et diverses guitares. Dans la version Samuraï, Steve HACKETT reprend en partie la ligne solo écrite par Alessandro, et s'adonne à une virtuosité qu'un grand expert guitariste comme lui seul peut se permettre. Curiosité : la partie orchestrale initiale est tirée de son album de 2016; «The Ocean Suite», qui contenait un seul morceau de 50 minutes. Les accords de cette introduction n'ont pas été utilisés dans ce long morceau, alors il les a placés comme base pour le couplet de « Island Of Despair ». « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transform