Que de plaisirs le changement de millénaire a apporté aux amateurs de rock progressif. D’une part parce que la relance du genre, d’abord timide dans les années quatre-vingt-dix, a pris son envol avec cet important passage symbolique et surtout avec les développements technologiques qui l’ont accompagné. Mais, d’autre part, parce que l’an 2000 a aussi vu le décollage d’un réel supergroupe prog, soit TRANSATLANTIC. La réunion de NEAL MORSE, MIKE PORTNOY, PETE TREWAVAS et ROINE STOLT a suscité de l’intérêt, de l’enthousiasme et un fervent suivi de très nombreux amateurs jusqu’à ce jour. Le groupe aurait certainement été fort différent si le premier guitariste pressenti, JIM MATHEOS, avait pu agencer son calendrier à celui des trois autres compères. Le style et la palette sonore de STOLT cadrait mieux avec le trajet emprunté par l’œuvre musicale du dirigeable du nouveau millénaire que celui plus orienté prog-métal de JIM. En 2000, TRANSATLANTIC a connu un départ canon avec « SMPT:e » et les quatre albums en studio qui ont suivi ont tous été excellents à leur façon. Chacun préférant celui-ci ou celui-là mais tous présentaient les qualités requises pour titiller et satisfaire nos papilles progressives. Inspiration par ici, qualités techniques par-là, trouvailles musicales (riff, mélodie ou autres), émotions véhiculées et, bien sûr, celles engendrées, le parcours est sans faille avec ce qu’il faut de regards dans le rétroviseur et un horizon bien ouvert devant.
Parmi les cinq albums studio, le dernier offert en 2021 est une bête fort différente. En effet, il y a eu simultanément trois versions offertes, ça doit être un genre de première. Il y a eu un album double de 90 minutes, « The Absolute Universe - Forevermore (Extended Version) » et une version simple de soixante-quatre minutes, « The Absolute Universe - The Breath Of Life (Abridged Version). » Le groupe ne faisant pas dans la demi-mesure, une troisième version. « The Absolute Universe – Ultimate Edition » était aussi mise en marché avec une version Blu-Ray en son ambiophonique et un documentaire de plus d’une heure. À l’instar des autres réalisations du groupe, une tournée a été organisée pour présenter le nouvel album, USA, Canada, Cruise to the Edge, et quatre concerts en Europe. Nos quatre gaillards, appuyé par le multi-instrumentiste TED LEONARD, ont choisi de présenter une version revampée de la version « Forevermore ». Nous savions déjà que les deux versions studios étaient différentes tant musicalement qu’au niveau des paroles. Voici que « The Final Flight : Live at the Olympia » propose une version ultime en quelque sorte. Un judicieux mélange des deux précédentes, légèrement allongée et galvanisée par l’enthousiasme et le talent des musiciens en spectacle. En bon supergroupe qu’il est, TRANSATLANTIC propose rien de moins qu’un sixième album en spectacle pour… cinq albums studio. On se souviendra que la géniale tournée « The Whirlwind » a engendré deux coffrets CD/DVD.
À l’instar des tournées précédentes, le groupe a proposé une soirée de musique généreusement remplie. Ainsi, on trouvera près de trois heures de musique sur les trois CD, les quatre vinyles et le Blu-Ray. Où trouvent-ils donc leur énergie, en plus de la capacité de jouer une musique si élaborée, pour une telle durée ? La réponse est peut-être dans la symbiose entre la foule de l’Olympia et le groupe. Pour ce dernier spectacle de la tournée, elle est audible et enthousiasmante. Clairement pour les musiciens mais aussi pour les auditeurs que nous sommes en écoutant le résultat. Sur scène, le charisme de MORSE, l’enthousiasme presque juvénile de PORTNOY et même de TREVAWAS, ajouté aux talents de STOLT et à la présence de LEONARD constituent une combinaison irrésistible. Pour être honnête, le mot talent doit impérativement être associé à chacun d’entre eux. On sent que TREWAVAS s’éclate plus dans l’univers de TRANSATLANTIC que dans celui de MARILLION. Mais le bonheur est sûrement de pouvoir combler les deux postes. TRANSATLANTIC offre de longs spectacles mais ne les comblent pas avec des longs solos et ce, même si chaque musicien brille au cours de la performance. Même TED LEONARD a droit à ses moments sous les réflecteurs. Sa contribution pour bonifier le son du groupe est tout à fait à propos et de qualité. On se rappellera que DANIËL GILDENLÖW (PAIN OF SALVATION) avait fait de même pour les tournées de 2001 et 2010.
On savait déjà que « The Absolute Universe » était ce merveilleux amalgame des influences diverses des membres du groupe (BEATLES, YES, GENESIS, etc.) et de leurs parcours, transformé et rendu dans la forme caractéristique ‘à la TRANSATLANTIC’. IL est donc difficile, et presque vain, de pointer des moments précis de cette nouvelle mouture mais comment ne pas ressentir l’électricité dans l’air avec « Reaching the Sky », ou rester de marbre devant les performances de « Owl Howl » voire de manifester son enthousiasme sur « Love Made a Way ». Comme le chante NEAL, ‘All th
Que de plaisirs le changement de millénaire a apporté aux amateurs de rock progressif. D’une part parce que la relance du genre, d’abord timide dans les années quatre-vingt-dix, a pris son envol avec cet important passage symbolique et surtout avec les développements technologiques qui l’ont accompagné. Mais, d’autre part, parce que l’an 2000 a aussi vu le décollage d’un réel supergroupe prog, soit TRANSATLANTIC. La réunion de NEAL MORSE, MIKE PORTNOY, PETE TREWAVAS et ROINE STOLT a suscité de l’intérêt, de l’enthousiasme et un fervent suivi de très nombreux amateurs jusqu’à ce jour. Le groupe aurait certainement été fort différent si le premier guitariste pressenti, JIM MATHEOS, avait pu agencer son calendrier à celui des trois autres compères. Le style et la palette sonore de STOLT cadrait mieux avec le trajet emprunté par l’œuvre musicale du dirigeable du nouveau millénaire que celui plus orienté prog-métal de JIM. En 2000, TRANSATLANTIC a connu un départ canon avec « SMPT:e » et les quatre albums en studio qui ont suivi ont tous été excellents à leur façon. Chacun préférant celui-ci ou celui-là mais tous présentaient les qualités requises pour titiller et satisfaire nos papilles progressives. Inspiration par ici, qualités techniques par-là, trouvailles musicales (riff, mélodie ou autres), émotions véhiculées et, bien sûr, celles engendrées, le parcours est sans faille avec ce qu’il faut de regards dans le rétroviseur et un horizon bien ouvert devant.
Parmi les cinq albums studio, le dernier offert en 2021 est une bête fort différente. En effet, il y a eu simultanément trois versions offertes, ça doit être un genre de première. Il y a eu un album double de 90 minutes, « The Absolute Universe - Forevermore (Extended Version) » et une version simple de soixante-quatre minutes, « The Absolute Universe - The Breath Of Life (Abridged Version). » Le groupe ne faisant pas dans la demi-mesure, une troisième version. « The Absolute Universe – Ultimate Edition » était aussi mise en marché avec une version Blu-Ray en son ambiophonique et un documentaire de plus d’une heure. À l’instar des autres réalisations du groupe, une tournée a été organisée pour présenter le nouvel album, USA, Canada, Cruise to the Edge, et quatre concerts en Europe. Nos quatre gaillards, appuyé par le multi-instrumentiste TED LEONARD, ont choisi de présenter une version revampée de la version « Forevermore ». Nous savions déjà que les deux versions studios étaient différentes tant musicalement qu’au niveau des paroles. Voici que « The Final Flight : Live at the Olympia » propose une version ultime en quelque sorte. Un judicieux mélange des deux précédentes, légèrement allongée et galvanisée par l’enthousiasme et le talent des musiciens en spectacle. En bon supergroupe qu’il est, TRANSATLANTIC propose rien de moins qu’un sixième album en spectacle pour… cinq albums studio. On se souviendra que la géniale tournée « The Whirlwind » a engendré deux coffrets CD/DVD.
À l’instar des tournées précédentes, le groupe a proposé une soirée de musique généreusement remplie. Ainsi, on trouvera près de trois heures de musique sur les trois CD, les quatre vinyles et le Blu-Ray. Où trouvent-ils donc leur énergie, en plus de la capacité de jouer une musique si élaborée, pour une telle durée ? La réponse est peut-être dans la symbiose entre la foule de l’Olympia et le groupe. Pour ce dernier spectacle de la tournée, elle est audible et enthousiasmante. Clairement pour les musiciens mais aussi pour les auditeurs que nous sommes en écoutant le résultat. Sur scène, le charisme de MORSE, l’enthousiasme presque juvénile de PORTNOY et même de TREVAWAS, ajouté aux talents de STOLT et à la présence de LEONARD constituent une combinaison irrésistible. Pour être honnête, le mot talent doit impérativement être associé à chacun d’entre eux. On sent que TREWAVAS s’éclate plus dans l’univers de TRANSATLANTIC que dans celui de MARILLION. Mais le bonheur est sûrement de pouvoir combler les deux postes. TRANSATLANTIC offre de longs spectacles mais ne les comblent pas avec des longs solos et ce, même si chaque musicien brille au cours de la performance. Même TED LEONARD a droit à ses moments sous les réflecteurs. Sa contribution pour bonifier le son du groupe est tout à fait à propos et de qualité. On se rappellera que DANIËL GILDENLÖW (PAIN OF SALVATION) avait fait de même pour les tournées de 2001 et 2010.
On savait déjà que « The Absolute Universe » était ce merveilleux amalgame des influences diverses des membres du groupe (BEATLES, YES, GENESIS, etc.) et de leurs parcours, transformé et rendu dans la forme caractéristique ‘à la TRANSATLANTIC’. IL est donc difficile, et presque vain, de pointer des moments précis de cette nouvelle mouture mais comment ne pas ressentir l’électricité dans l’air avec « Reaching the Sky », ou rester de marbre devant les performances de « Owl Howl » voire de manifester son enthousiasme sur « Love Made a Way ». Comme le chante NEAL, ‘All th