Ne vous laissez pas leurrer ! Les gars de WE CAME FROM SPACE ne viennent pas de l’espace même s’ils prennent des alter egos de petits hommes gris sur leur site web, car ces pseudo extra-terrestres sont originaires de Pittsburgh, je sais, c’est moins glamour, et ils ne font pas dans le « space rock », mais plutôt dans le rock classique de style FM très mélodieux et accrocheur, mais avec immanquablement des passages instrumentaux bien développés, d’influence très progressive. Pour ce deuxième album, qui fait suite à « While You Were Away » de 2018, une musique simple, rien d’indigeste, avec une instrumentation basique, mais de belles harmonies vocales garanties, avec les enchaînements de notes subtiles qu’il faut là où il faut, et une énergie contagieuse et positive qui transpire dans ces morceaux qui rapidement semblent familiers même si nouveaux, avec une grosse poignée de vers d’oreilles en prime. Un album qui fut enregistré entre 2019 et 2022, et qui comprends huit excellents titres, car ces mecs sont d’incroyables « faiseurs », à se demander s’ils ne viennent pas d’une autre planète, peut-être de la planète « Tube » car si cet album avait été publié dans les années 80, on aurait potentiellement eu droit à l’ensemble de ses titres à la radio.
Honnêtement, j’ai laissé tourner cela en boucles pendant quelques jours, et j’étais heureux car il y a dans l’ADN de leur son une forme de dopamine qui génère une nostalgie de la musique de mon adolescence, comme si c’étaient des vieux classiques. En tout cas, c’est l’idéal si vous cherchez un moyen de vous donner de l’allant car cela est extrêmement entraînant. Et cela commence fort dès le premier titre éponyme de l’album, « Overlords » avec sa courte introduction symphonique à fort impact pour un morceau « beatlesque » à souhait. Les fans de TRANSATLANTIC devraient se régaler ici. Comme vous l’entendrez tout au long de l’album, le mélange des trois voix fonctionne bien, dans ce dédale de changements de rythmes et de styles, car la somme des bonnes idées développées ici, devient addictive !
Dans « On The Radio », on monte d’un gros cran au niveau dynamisme. Avec ses voix anciennes provenant de vieux médias, qui rappelle KAPREKARS CONSTANT, le titre semble être influencé par SPOCK BEARD, et les claviers d’ELP, mais en pas mal plus fluide et commercial, avec un petit fond de RUSH derrière tout cela. Plaisir garanti. Puis quand on pense que c’est fini, cela repart de plus bel au piano et sur les claviers scintillants, ce qui met en exergue la force de ce groupe dans l’ajout de passage instrumentaux pour allonger la sauce !
Changement radical de style avec « Empty Space ». On est ici plus dans la lignée de CHICAGO, HALL & OATES, STEALY DAN et FOREIGNER, car plus jazzy, avec un magnifique piano, et c’est très facile d’écoute, tout en étant une occasion de réaliser qu’ils tiennent là d’excellents chanteurs. « She’s the Bomb », aux airs pseudo reggae bien cachés, et sur un rythme effréné pouvant rappeler l’énergie d’un Billy JOEL par moment, impressionne également quoique cela pourrait faire fuir les « progeux » au tout début, mais attendez !! Les petits claviers « space », du « heavy blues », des claviers symphoniques et des percussions enfantines ajoutent de la richesse à l’ensemble très léger. Une chanson qui est greffée à « Atomic Blues », un morceau instrumental plus sombre qui récompensera votre patience, car les gars s’éclatent, et où le bonheur surgit des synthétiseurs et des guitares torturées. Les deux dernières minutes ! Oui monsieur, ça c’est de la musique mélodieuse ! D’ailleurs, écoutez ces deux dernières minutes en premier, le summum de cet album à mon avis, et cela vous donnera le goût d’écouter tout le reste d’« Overlords ».
Un autre changement de style avec « Reputation ». Bonne humeur garantie, pour un rock’n’roll du style « Huey LEWIS and the News », mais avec un petit fond « country ». Aucun lien avec le Prog, mais efficace pour mettre le « party ». « Silent Letters », avec un début en mode balade presque country, nous fait encore prendre conscience de l’excellente voix de ce chanteur, toute en émotions, sur une ambiance à forte prédominance « beatlesque ». A noter, la délicatesse des sonorités ambiantes et l’efficacité de cette composition qui a l’air si simple tout en étant réglée comme une horloge ! Que du bonheur dans les écouteurs, et même si j’adore toutes les chansons de l’album, j’ai un gros faible pour celle-ci. A noter également, l’élégante transition vers « Facade », mon autre gros coup de cœur, où j’ai cru qu’ils allaient nous faire un nouveau « Turn It on Again » de GENESIS au tout début. Pour les amateurs de GENESIS, période 80, avec ses rythmes accrocheurs, et son jeu de claviers en territoire progressif, en mode Tony BANKS. Et ils nous placent un autre enchaînement parfait pour conclure avec « Seize the Day », dont les claviers me rappellent le jeu de Tori AMOS. A mon avis, le morceau le plus progressif, avec une voix exceptionnell
Ne vous laissez pas leurrer ! Les gars de WE CAME FROM SPACE ne viennent pas de l’espace même s’ils prennent des alter egos de petits hommes gris sur leur site web, car ces pseudo extra-terrestres sont originaires de Pittsburgh, je sais, c’est moins glamour, et ils ne font pas dans le « space rock », mais plutôt dans le rock classique de style FM très mélodieux et accrocheur, mais avec immanquablement des passages instrumentaux bien développés, d’influence très progressive. Pour ce deuxième album, qui fait suite à « While You Were Away » de 2018, une musique simple, rien d’indigeste, avec une instrumentation basique, mais de belles harmonies vocales garanties, avec les enchaînements de notes subtiles qu’il faut là où il faut, et une énergie contagieuse et positive qui transpire dans ces morceaux qui rapidement semblent familiers même si nouveaux, avec une grosse poignée de vers d’oreilles en prime. Un album qui fut enregistré entre 2019 et 2022, et qui comprends huit excellents titres, car ces mecs sont d’incroyables « faiseurs », à se demander s’ils ne viennent pas d’une autre planète, peut-être de la planète « Tube » car si cet album avait été publié dans les années 80, on aurait potentiellement eu droit à l’ensemble de ses titres à la radio.
Honnêtement, j’ai laissé tourner cela en boucles pendant quelques jours, et j’étais heureux car il y a dans l’ADN de leur son une forme de dopamine qui génère une nostalgie de la musique de mon adolescence, comme si c’étaient des vieux classiques. En tout cas, c’est l’idéal si vous cherchez un moyen de vous donner de l’allant car cela est extrêmement entraînant. Et cela commence fort dès le premier titre éponyme de l’album, « Overlords » avec sa courte introduction symphonique à fort impact pour un morceau « beatlesque » à souhait. Les fans de TRANSATLANTIC devraient se régaler ici. Comme vous l’entendrez tout au long de l’album, le mélange des trois voix fonctionne bien, dans ce dédale de changements de rythmes et de styles, car la somme des bonnes idées développées ici, devient addictive !
Dans « On The Radio », on monte d’un gros cran au niveau dynamisme. Avec ses voix anciennes provenant de vieux médias, qui rappelle KAPREKARS CONSTANT, le titre semble être influencé par SPOCK BEARD, et les claviers d’ELP, mais en pas mal plus fluide et commercial, avec un petit fond de RUSH derrière tout cela. Plaisir garanti. Puis quand on pense que c’est fini, cela repart de plus bel au piano et sur les claviers scintillants, ce qui met en exergue la force de ce groupe dans l’ajout de passage instrumentaux pour allonger la sauce !
Changement radical de style avec « Empty Space ». On est ici plus dans la lignée de CHICAGO, HALL & OATES, STEALY DAN et FOREIGNER, car plus jazzy, avec un magnifique piano, et c’est très facile d’écoute, tout en étant une occasion de réaliser qu’ils tiennent là d’excellents chanteurs. « She’s the Bomb », aux airs pseudo reggae bien cachés, et sur un rythme effréné pouvant rappeler l’énergie d’un Billy JOEL par moment, impressionne également quoique cela pourrait faire fuir les « progeux » au tout début, mais attendez !! Les petits claviers « space », du « heavy blues », des claviers symphoniques et des percussions enfantines ajoutent de la richesse à l’ensemble très léger. Une chanson qui est greffée à « Atomic Blues », un morceau instrumental plus sombre qui récompensera votre patience, car les gars s’éclatent, et où le bonheur surgit des synthétiseurs et des guitares torturées. Les deux dernières minutes ! Oui monsieur, ça c’est de la musique mélodieuse ! D’ailleurs, écoutez ces deux dernières minutes en premier, le summum de cet album à mon avis, et cela vous donnera le goût d’écouter tout le reste d’« Overlords ».
Un autre changement de style avec « Reputation ». Bonne humeur garantie, pour un rock’n’roll du style « Huey LEWIS and the News », mais avec un petit fond « country ». Aucun lien avec le Prog, mais efficace pour mettre le « party ». « Silent Letters », avec un début en mode balade presque country, nous fait encore prendre conscience de l’excellente voix de ce chanteur, toute en émotions, sur une ambiance à forte prédominance « beatlesque ». A noter, la délicatesse des sonorités ambiantes et l’efficacité de cette composition qui a l’air si simple tout en étant réglée comme une horloge ! Que du bonheur dans les écouteurs, et même si j’adore toutes les chansons de l’album, j’ai un gros faible pour celle-ci. A noter également, l’élégante transition vers « Facade », mon autre gros coup de cœur, où j’ai cru qu’ils allaient nous faire un nouveau « Turn It on Again » de GENESIS au tout début. Pour les amateurs de GENESIS, période 80, avec ses rythmes accrocheurs, et son jeu de claviers en territoire progressif, en mode Tony BANKS. Et ils nous placent un autre enchaînement parfait pour conclure avec « Seize the Day », dont les claviers me rappellent le jeu de Tori AMOS. A mon avis, le morceau le plus progressif, avec une voix exceptionnell