EMERALD CITY COUNCIL est un groupe américain, formé récemment (2021) qui était la base d'un projet initié par le saxophoniste/claviériste Brent BRISTOW.
Le groupe comprend le chanteur Jake LIVGREN (ex PROTO KAW et neveu du célèbre Kerry mentor musical du non moins célèbre KANSAS tout en étant actuellement le vocaliste attitré du NEAL MORSE BAND), un batteur nommé Noah HUNGATE (fils de David HUNGATE premier bassiste de la légende TOTO) ainsi que Jeremy NICHOLS (ERIN COBURN) à la guitare basse et le six cordistes Seth HANKERSON, du beau monde selon la formule consacrée avec aussi un bon nombre d'invités aux guitares acoustiques comme électriques. Pour compléter, c'est l'artiste allemand Thomas EWERHARD qui a conçu la pochette de l'album (auteur auparavant de pochettes pour JETHRO TULL, THERION, AXEL RUDI PELL, PATTERN SEEKING ANIMALS pour ne citer que les plus connus).
Comme prévisible, une critique positive dans le cas présent, nous allons trouver beaucoup de saxophone sur l'album puisque c’est l'instrument de prédilection du leader et principal compositeur de EMERALD CITY COUNCIL, Brent BRISTOW et ce dès l'entame du disque sur la partie un de "Realize" sous-titrée "Escape from the Ancient’’. Un saxophone que nous retrouverons en mode "superclochard" sur l'antépénultième titre "Diversion 1", superbe pièce soit dite en passant. La seconde partie de "Realize" sous-titrée "Brutal Camouflage" sent bon le KANSAS d'obédience classique ("Audio Visions" quand le timbre de voix de Steve WALSH était encore à un très bon niveau) , quant à la troisième "The Comfort of Suffering" c'est du rock de facture classique entre progressif et AOR, agréable sans plus, qu'aurait pu enfanter de nombreux groupes du présent comme du passé, le final fortement saxisé à partir de 4:50 étant son meilleur atout.
Les plages trois "Noisy Talking" et huit "No Thanks to You" sont parfaitement écoutables mais sans distinguer EMERALD CITY COUNCIL de formations lambda (comme The Comfort of Suffering" voir plus haut), ce que je trouve dommageable. "Mortal Game" est par contre magnifique d'un bout à l'autre, remarquablement chanté par Jake LIVGREN & illuminé par Brent BRISTOW, l'un de mes deux plages favorites sur l'ensemble du disque, la deuxième étant le plat de résistance "Platforms of Illusion" et ses vingt minutes trente-cinq, décliné en six sous parties parfaitement enchainées, considérons le comme le grand œuvre d'EMERALD CITY COUNCIL, les méchants diront que c'était inévitable...une plage qui plus encore que KANSAS est totalement réminiscente du premier disque de PROTO KAW (vous savez celui avec le bison en illustration) mais aussi de certains disques de TOTO (ceux avec Joseph WILLIAMS au chant donc leur seconde période, on y revient).
En conclusion, un album qui pourra certainement figurer dans un top 15 annuel, tout dépendra de la qualité des sorties des dix prochains mois, pas totalement progressif suivant les critères habituels, mais assaisonné avec une réelle dose AOR.
EMERALD CITY COUNCIL est un groupe américain, formé récemment (2021) qui était la base d'un projet initié par le saxophoniste/claviériste Brent BRISTOW.
Le groupe comprend le chanteur Jake LIVGREN (ex PROTO KAW et neveu du célèbre Kerry mentor musical du non moins célèbre KANSAS tout en étant actuellement le vocaliste attitré du NEAL MORSE BAND), un batteur nommé Noah HUNGATE (fils de David HUNGATE premier bassiste de la légende TOTO) ainsi que Jeremy NICHOLS (ERIN COBURN) à la guitare basse et le six cordistes Seth HANKERSON, du beau monde selon la formule consacrée avec aussi un bon nombre d'invités aux guitares acoustiques comme électriques. Pour compléter, c'est l'artiste allemand Thomas EWERHARD qui a conçu la pochette de l'album (auteur auparavant de pochettes pour JETHRO TULL, THERION, AXEL RUDI PELL, PATTERN SEEKING ANIMALS pour ne citer que les plus connus).
Comme prévisible, une critique positive dans le cas présent, nous allons trouver beaucoup de saxophone sur l'album puisque c’est l'instrument de prédilection du leader et principal compositeur de EMERALD CITY COUNCIL, Brent BRISTOW et ce dès l'entame du disque sur la partie un de "Realize" sous-titrée "Escape from the Ancient’’. Un saxophone que nous retrouverons en mode "superclochard" sur l'antépénultième titre "Diversion 1", superbe pièce soit dite en passant. La seconde partie de "Realize" sous-titrée "Brutal Camouflage" sent bon le KANSAS d'obédience classique ("Audio Visions" quand le timbre de voix de Steve WALSH était encore à un très bon niveau) , quant à la troisième "The Comfort of Suffering" c'est du rock de facture classique entre progressif et AOR, agréable sans plus, qu'aurait pu enfanter de nombreux groupes du présent comme du passé, le final fortement saxisé à partir de 4:50 étant son meilleur atout.
Les plages trois "Noisy Talking" et huit "No Thanks to You" sont parfaitement écoutables mais sans distinguer EMERALD CITY COUNCIL de formations lambda (comme The Comfort of Suffering" voir plus haut), ce que je trouve dommageable. "Mortal Game" est par contre magnifique d'un bout à l'autre, remarquablement chanté par Jake LIVGREN & illuminé par Brent BRISTOW, l'un de mes deux plages favorites sur l'ensemble du disque, la deuxième étant le plat de résistance "Platforms of Illusion" et ses vingt minutes trente-cinq, décliné en six sous parties parfaitement enchainées, considérons le comme le grand œuvre d'EMERALD CITY COUNCIL, les méchants diront que c'était inévitable...une plage qui plus encore que KANSAS est totalement réminiscente du premier disque de PROTO KAW (vous savez celui avec le bison en illustration) mais aussi de certains disques de TOTO (ceux avec Joseph WILLIAMS au chant donc leur seconde période, on y revient).
En conclusion, un album qui pourra certainement figurer dans un top 15 annuel, tout dépendra de la qualité des sorties des dix prochains mois, pas totalement progressif suivant les critères habituels, mais assaisonné avec une réelle dose AOR.