DIRECTION est né en 1998 voulant composer un rock progressif dans la lignée des PINK FLOYD, GENESIS seconde période, CAMEL ou ANGE; une envie de son musical chaleureux, de beauté intimiste, un rock symphonique mélodique et planant. Leur dernier concept-opus, le 7e, parle d’un voyage commercial dans l’espace qui va capoter; 12 ans d’attente, prenez place, attachez vos ceintures.
« Protocole » pour l’entrée en matière, dans l’espace, voix-off, musique solennelle, grandiloquente, c’est pompeux, bon enfant, on s’y croirait pour le lancement, bref je m’accroche à mon fauteuil parce que ça me fait vibrer. « Décollage » suit et confirme que vous êtes bien partis, un rock prog spatial avec voix-off confirmant que tu ne rêves pas; ça bouge un peu, ça se stabilise et le rock prog des années 70-80 prend son envol, mélodique, floydien par la guitare; sur NEMO et JPL; c’est simpliste, un tantinet has been. « Contemplation » suit sur la même lignée, rock mièvre mélodique, la ballade consensuelle qui s’égrène doucement avec piano et guitare acoustique, le tout baigné d’un petit clavier; beau et créatif il y a 30 à 40 ans, soporifique sauf pour les souvenirs. « Alerte » tout est dit, ça nous réveille au moins!
« Risquer l'adieu » pour la pièce de 30 minutes qui débute de façon prog métal avec riff teigneux et synthés déboulant; ça fait plaisir; rien que pour l’intro de 4 minutes après un riff à la ‘Wish You Were Here’ monolithique; pièce qui donne la part belle au texte mais qui manque de breaks au moins durant le 1er tiers; après synthé envahissant et riff métal qui te fout la chair de poule et ça repart sur un autre chapelet vocal usité; un break mélodique avec chœurs et guitare rythmique; 3e tiers avec piano solennel et une guitare enfin nerveuse, la voix laissant un peu plus de place à l’instrumentation, les voix-off reviennent, nous laissent imaginer enfin au lieu d’être scotchés à l’histoire; un solo guitare digne d’un PINK FLOYD de ‘The Wall’ en montée; bref inégal mais une belle fin même s’il y a crash. « Le Salut » final interlude commémoratif, fin de ‘The Wall’ avec cor militaire, murmures, la pièce courte qui te fait dire qu’on peut créer de l’émotion musicale en peu de temps aussi.
DIRECTION a pris le temps pour sortir leur dernier album, 12 ans ça se sent aussi pour le son, excellent il y a 20 ans ou plus, usité et vieilli douloureusement. La voix donne dans la pop mélo, pas mauvaise mais trop prévisible malheureusement et trop décalée vis à vis de l’instrumentation. Beaucoup de longueurs manquant de relief; un album pour nostalgiques des sons d’hier, d’avant-hier, pour rêver et progresser avec le manque cruel de n’avoir pu réellement décoller, frustration.
DIRECTION est né en 1998 voulant composer un rock progressif dans la lignée des PINK FLOYD, GENESIS seconde période, CAMEL ou ANGE; une envie de son musical chaleureux, de beauté intimiste, un rock symphonique mélodique et planant. Leur dernier concept-opus, le 7e, parle d’un voyage commercial dans l’espace qui va capoter; 12 ans d’attente, prenez place, attachez vos ceintures.
« Protocole » pour l’entrée en matière, dans l’espace, voix-off, musique solennelle, grandiloquente, c’est pompeux, bon enfant, on s’y croirait pour le lancement, bref je m’accroche à mon fauteuil parce que ça me fait vibrer. « Décollage » suit et confirme que vous êtes bien partis, un rock prog spatial avec voix-off confirmant que tu ne rêves pas; ça bouge un peu, ça se stabilise et le rock prog des années 70-80 prend son envol, mélodique, floydien par la guitare; sur NEMO et JPL; c’est simpliste, un tantinet has been. « Contemplation » suit sur la même lignée, rock mièvre mélodique, la ballade consensuelle qui s’égrène doucement avec piano et guitare acoustique, le tout baigné d’un petit clavier; beau et créatif il y a 30 à 40 ans, soporifique sauf pour les souvenirs. « Alerte » tout est dit, ça nous réveille au moins!
« Risquer l'adieu » pour la pièce de 30 minutes qui débute de façon prog métal avec riff teigneux et synthés déboulant; ça fait plaisir; rien que pour l’intro de 4 minutes après un riff à la ‘Wish You Were Here’ monolithique; pièce qui donne la part belle au texte mais qui manque de breaks au moins durant le 1er tiers; après synthé envahissant et riff métal qui te fout la chair de poule et ça repart sur un autre chapelet vocal usité; un break mélodique avec chœurs et guitare rythmique; 3e tiers avec piano solennel et une guitare enfin nerveuse, la voix laissant un peu plus de place à l’instrumentation, les voix-off reviennent, nous laissent imaginer enfin au lieu d’être scotchés à l’histoire; un solo guitare digne d’un PINK FLOYD de ‘The Wall’ en montée; bref inégal mais une belle fin même s’il y a crash. « Le Salut » final interlude commémoratif, fin de ‘The Wall’ avec cor militaire, murmures, la pièce courte qui te fait dire qu’on peut créer de l’émotion musicale en peu de temps aussi.
DIRECTION a pris le temps pour sortir leur dernier album, 12 ans ça se sent aussi pour le son, excellent il y a 20 ans ou plus, usité et vieilli douloureusement. La voix donne dans la pop mélo, pas mauvaise mais trop prévisible malheureusement et trop décalée vis à vis de l’instrumentation. Beaucoup de longueurs manquant de relief; un album pour nostalgiques des sons d’hier, d’avant-hier, pour rêver et progresser avec le manque cruel de n’avoir pu réellement décoller, frustration.