Selon son site Internet, Stephan THELEN se décrit comme musicien, compositeur et mathématicien. Cela explique peut-être pourquoi sa musique, constituée de motifs rythmiques répétés en boucle sur lesquels les instruments, guitares et claviers, déploient un magma de sonorités souvent denses et parfois lourdes, n’est pas une musique qui amène l’auditeur à ressentir des émotions. On a ici plutôt une musique de sons, de textures, plus près de l’électro-acoustique que du rock. On note, dans les dernières années, une collaboration avec le KRONOS Quartet, ensemble musical évoluant dans un univers totalement différent mais ayant quand même certains points communs quant à l’enchainement d’éléments musicaux minimalistes répétés en boucle.
Lors de la réalisation d’un précédent album, ‘’Fractal Guitar’’, Stephan aurait reçu un nombre important de fichiers de la part des musiciens participant à l’album, beaucoup plus qu’il en avait besoin pour réaliser l’album. Constatant la qualité des interprétations reçues, il a alors considéré en faire un album distinct, d’où ‘’Fractal Guitar 2 (Re-Mixes)’’, album pour lequel il s’est entouré de collaborateurs reconnus et réputés tel que David TORN, Bill LASWELL, Jah WOBBLE…
Dès le début on entre dans l’univers sonore de Stephan THELEN au son reconnaissable de la guitare plaintive de David TORN. Lourd mais avec une sensation d’apesanteur. Le tout sur un grondement de guitare accompagné de percussions métronomiques et d’une basse ronde et langoureuse. Avec la présence d’un nombre impressionnant de guitaristes, on comprend que la guitare soit si omniprésente tout au long de l’album, laissant malgré tout quelques moments aux claviers.
La pièce suivante, ‘’Ladder to the Stars (Jah WOBBLE Remix)’’ débute plus lentement. Ambiance atmosphérique, l’utilisation de l’écho donne une sensation de flottement. Puis, la guitare répète inlassablement un motif musical, repris dans un deuxième temps par un clavier, le tout appuyé solidement par une batterie jazzée.
Les pièces, aux effets kaléidoscopiques, évoluent lentement, mais constamment. On ne ressent pas l’impression de faire du surplace; c’est une musique qui tourne sur elle-même mais qui avance. Loop de guitare, mordante la guitare, qui tourne en boucle sur un fond de clavier et percussions. Puis, le break; tout est en suspend pendant qu’un clavier répand ses nappes de brouillard techno au-dessus de l’abime créé par l’arrêt soudain des instruments. Et le tout repart sur le même beat hypnotique, envoûtant. Une mention spéciale pour la pièce ‘’Celestial Navigation’’ qui arrive au milieu du disque comme un moment de repos, une oasis, avant de reprendre le rythme tumultueux.
Puis, à la fin du disque, on se surprend même à vouloir y retourner rapidement. Malgré les répétitions en boucle, on ne ressent pas l’effet de redondance que provoquer parfois ce type de musique.
Selon son site Internet, Stephan THELEN se décrit comme musicien, compositeur et mathématicien. Cela explique peut-être pourquoi sa musique, constituée de motifs rythmiques répétés en boucle sur lesquels les instruments, guitares et claviers, déploient un magma de sonorités souvent denses et parfois lourdes, n’est pas une musique qui amène l’auditeur à ressentir des émotions. On a ici plutôt une musique de sons, de textures, plus près de l’électro-acoustique que du rock. On note, dans les dernières années, une collaboration avec le KRONOS Quartet, ensemble musical évoluant dans un univers totalement différent mais ayant quand même certains points communs quant à l’enchainement d’éléments musicaux minimalistes répétés en boucle.
Lors de la réalisation d’un précédent album, ‘’Fractal Guitar’’, Stephan aurait reçu un nombre important de fichiers de la part des musiciens participant à l’album, beaucoup plus qu’il en avait besoin pour réaliser l’album. Constatant la qualité des interprétations reçues, il a alors considéré en faire un album distinct, d’où ‘’Fractal Guitar 2 (Re-Mixes)’’, album pour lequel il s’est entouré de collaborateurs reconnus et réputés tel que David TORN, Bill LASWELL, Jah WOBBLE…
Dès le début on entre dans l’univers sonore de Stephan THELEN au son reconnaissable de la guitare plaintive de David TORN. Lourd mais avec une sensation d’apesanteur. Le tout sur un grondement de guitare accompagné de percussions métronomiques et d’une basse ronde et langoureuse. Avec la présence d’un nombre impressionnant de guitaristes, on comprend que la guitare soit si omniprésente tout au long de l’album, laissant malgré tout quelques moments aux claviers.
La pièce suivante, ‘’Ladder to the Stars (Jah WOBBLE Remix)’’ débute plus lentement. Ambiance atmosphérique, l’utilisation de l’écho donne une sensation de flottement. Puis, la guitare répète inlassablement un motif musical, repris dans un deuxième temps par un clavier, le tout appuyé solidement par une batterie jazzée.
Les pièces, aux effets kaléidoscopiques, évoluent lentement, mais constamment. On ne ressent pas l’impression de faire du surplace; c’est une musique qui tourne sur elle-même mais qui avance. Loop de guitare, mordante la guitare, qui tourne en boucle sur un fond de clavier et percussions. Puis, le break; tout est en suspend pendant qu’un clavier répand ses nappes de brouillard techno au-dessus de l’abime créé par l’arrêt soudain des instruments. Et le tout repart sur le même beat hypnotique, envoûtant. Une mention spéciale pour la pièce ‘’Celestial Navigation’’ qui arrive au milieu du disque comme un moment de repos, une oasis, avant de reprendre le rythme tumultueux.
Puis, à la fin du disque, on se surprend même à vouloir y retourner rapidement. Malgré les répétitions en boucle, on ne ressent pas l’effet de redondance que provoquer parfois ce type de musique.