PROFILPROG : Tout d’abord merci d’avoir accepté l’invitation. Nous aimerions pour débuter et afin de mieux vous connaitre. Si vous pouvez nous faire une petite présentation de vous. Vous êtes canadiens et vous êtes originaires d’où ?
John ALARCON : Premièrement, bonjour à vous tous et merci pour faire cette entrevue. Je suis née à Madrid, Espagne en 1962 et je suis au Canada depuis 1971. On a passé deux ans à Ottawa avant de venir à Montréal en 1973 et s’installer à Notre Dame de Grace ou j’ai habité jusqu’à l’âge de 18 ans.
PP : Jouez-vous de la musique depuis longtemps & qu’est-ce qui vous a amener à faire de la musique?
JA : On avait toujours un piano à la maison et mon père était un vrai maniaque de la musique classique. Il me demandait depuis mon jeune âge de commencer à apprendre mais j’ai résisté jusqu’au moment où j’ai entendu les musiciens de rock et jazz jouer qui m’a donné le gout de le faire. Finalement à l’âge de 11 ans j’ai demandé qu’il me donne des cours. Sa mère avait reçu l’instruction au piano depuis très jeune et la musique était dans son sang aussi.
PP : Quelles sont vos plus grandes influences?
JA : Première influence, c’était Genesis et je me rappelle d’être chez un ami qui avais acheté l’album ‘’And Then There Were Three’’ en 1978. Le son des claviers de Tony Banks m’a fait capoter comme aussi la complexité des compositions. Après ça il a fallu que j’achète tout le back catalogue et mon album favori continue d’être ‘’Selling England by the Pound’’. Mes autres influences prog sont ELP, PFM, King Crimson, Anthony Philips et le travail solo de Steve Hackett. En jazz c’est définitivement Pat Metheny et en classique JS Bach.
PP : Vous avez sorti dix albums depuis deux ans. Est-ce que tout ce matériel a été composé récemment, ou vous aviez accumulé un tas d'idées au fil du temps?
JA : C’est étrange parce que j’ai trouvé beaucoup d’inspiration pendant la pandémie pendant que je passais beaucoup de temps en isolation (comme tout le monde). Je n’avais pas un but de sortir un volume comme ça mais c’a sorti tout seul et je ne m’arrête pas d’avoir de l’inspiration. Quand je joue du piano je garde les petites idées en tête qui sortent après dans mes pièces.
PP : Qu’est-ce qui vous pousse à autant produire annuellement ? Êtes-vous musicien à temps plein, où avez-vous une autre occupation ?
JA : J’ai travaillé dans le domaine d’ingénierie pendant plus que 33 ans et je viens juste de prendre ma retraite mais ma passion a toujours été la musique mais dans mon temps il fallait être pratique avec notre choix d’occupation donc beaucoup de mon temps libre était dédier à la musique; quelque chose qui va surement continuer.
PP : Qu’ont-en commun le titre et les fillettes présentes sur la pochette ?
JA : Pour moi le titre ‘’The Hours’’ parle de notre temps limite sur la terre et les jeunes filles représentent l’espoir de la jeunesse avant qu’on soit affecter par le cynisme qui peut s’installer avec l’âge. C’est quelque chose que je suis en train de combattre à mes 60 ans.
PP : Qu’est-ce que vous pourriez répondre à ceux qui considère que votre musique est très axée sur le vieux Genesis des années 70?
JA : Pendant une certaine période je me suis questionner moi-même aussi, pourquoi ma musique était tellement influencée par cette période et j’ai réfléchi… comment Bach a influencer Mozart qui a aussi influencer Beethoven. Donc j’ai arrêté de trop analyser d’où venait mon inspiration et laisser mes influences me guider sans trop de pessimisme. Si on essai trop fort à nous distancer de ses influences peut être la musique serais moins bonne. Tout ça pour dire que je ne commence pas une composition en pensant que ça doit faire penser à Genesis mais que ça sorte de moi d’une façon organique.
Les gens qui n’aiment pas cette influence ou période ne sont pas obliger d’écouter ma musique :)
PP : De quelle façon composez-vous vos chansons? D’où vous vienne vos idées ?
JA : Après plus que 40 ans à jouer les claviers Je suis très bon en improvisation et donc je joue du piano chaque jour et quelquefois les idées restent avec moi. Certains vont éventuellement faire leur chemin dans une de mes chansons. Les autres vont être simplement abandonnées.
PP : N’avez-vous jamais pensé, pour les vocaux, à solliciter la participation d’autres artistes ?
JA : J’ai essayé plusieurs fois toujours sans succès à avoir quelqu’un qui n’était pas un ‘’prima donna’’. Les gens voulaient toujours s’imposer ou être payer et même si je reconnais que le point faible de ma musique est ma propre voix, éventuellement je réalise que c’était mieux de le faire moi-même qu’avoir des problèmes avec les chanteurs. Cependant, il faut dire que je suis très ouvert à travailler avec des chanteurs qui ne sont pas ‘’égomaniaques’’ et si la bonne personne se présente ça serais fun de faire un album avec eux.
PP : Pourriez-vous éventuellement opter pour une prise de risque en introduisant des éléments jazz ou prog métal dans vos compositions?
JA : J’aime
PROFILPROG : Tout d’abord merci d’avoir accepté l’invitation. Nous aimerions pour débuter et afin de mieux vous connaitre. Si vous pouvez nous faire une petite présentation de vous. Vous êtes canadiens et vous êtes originaires d’où ?
John ALARCON : Premièrement, bonjour à vous tous et merci pour faire cette entrevue. Je suis née à Madrid, Espagne en 1962 et je suis au Canada depuis 1971. On a passé deux ans à Ottawa avant de venir à Montréal en 1973 et s’installer à Notre Dame de Grace ou j’ai habité jusqu’à l’âge de 18 ans.
PP : Jouez-vous de la musique depuis longtemps & qu’est-ce qui vous a amener à faire de la musique?
JA : On avait toujours un piano à la maison et mon père était un vrai maniaque de la musique classique. Il me demandait depuis mon jeune âge de commencer à apprendre mais j’ai résisté jusqu’au moment où j’ai entendu les musiciens de rock et jazz jouer qui m’a donné le gout de le faire. Finalement à l’âge de 11 ans j’ai demandé qu’il me donne des cours. Sa mère avait reçu l’instruction au piano depuis très jeune et la musique était dans son sang aussi.
PP : Quelles sont vos plus grandes influences?
JA : Première influence, c’était Genesis et je me rappelle d’être chez un ami qui avais acheté l’album ‘’And Then There Were Three’’ en 1978. Le son des claviers de Tony Banks m’a fait capoter comme aussi la complexité des compositions. Après ça il a fallu que j’achète tout le back catalogue et mon album favori continue d’être ‘’Selling England by the Pound’’. Mes autres influences prog sont ELP, PFM, King Crimson, Anthony Philips et le travail solo de Steve Hackett. En jazz c’est définitivement Pat Metheny et en classique JS Bach.
PP : Vous avez sorti dix albums depuis deux ans. Est-ce que tout ce matériel a été composé récemment, ou vous aviez accumulé un tas d'idées au fil du temps?
JA : C’est étrange parce que j’ai trouvé beaucoup d’inspiration pendant la pandémie pendant que je passais beaucoup de temps en isolation (comme tout le monde). Je n’avais pas un but de sortir un volume comme ça mais c’a sorti tout seul et je ne m’arrête pas d’avoir de l’inspiration. Quand je joue du piano je garde les petites idées en tête qui sortent après dans mes pièces.
PP : Qu’est-ce qui vous pousse à autant produire annuellement ? Êtes-vous musicien à temps plein, où avez-vous une autre occupation ?
JA : J’ai travaillé dans le domaine d’ingénierie pendant plus que 33 ans et je viens juste de prendre ma retraite mais ma passion a toujours été la musique mais dans mon temps il fallait être pratique avec notre choix d’occupation donc beaucoup de mon temps libre était dédier à la musique; quelque chose qui va surement continuer.
PP : Qu’ont-en commun le titre et les fillettes présentes sur la pochette ?
JA : Pour moi le titre ‘’The Hours’’ parle de notre temps limite sur la terre et les jeunes filles représentent l’espoir de la jeunesse avant qu’on soit affecter par le cynisme qui peut s’installer avec l’âge. C’est quelque chose que je suis en train de combattre à mes 60 ans.
PP : Qu’est-ce que vous pourriez répondre à ceux qui considère que votre musique est très axée sur le vieux Genesis des années 70?
JA : Pendant une certaine période je me suis questionner moi-même aussi, pourquoi ma musique était tellement influencée par cette période et j’ai réfléchi… comment Bach a influencer Mozart qui a aussi influencer Beethoven. Donc j’ai arrêté de trop analyser d’où venait mon inspiration et laisser mes influences me guider sans trop de pessimisme. Si on essai trop fort à nous distancer de ses influences peut être la musique serais moins bonne. Tout ça pour dire que je ne commence pas une composition en pensant que ça doit faire penser à Genesis mais que ça sorte de moi d’une façon organique.
Les gens qui n’aiment pas cette influence ou période ne sont pas obliger d’écouter ma musique :)
PP : De quelle façon composez-vous vos chansons? D’où vous vienne vos idées ?
JA : Après plus que 40 ans à jouer les claviers Je suis très bon en improvisation et donc je joue du piano chaque jour et quelquefois les idées restent avec moi. Certains vont éventuellement faire leur chemin dans une de mes chansons. Les autres vont être simplement abandonnées.
PP : N’avez-vous jamais pensé, pour les vocaux, à solliciter la participation d’autres artistes ?
JA : J’ai essayé plusieurs fois toujours sans succès à avoir quelqu’un qui n’était pas un ‘’prima donna’’. Les gens voulaient toujours s’imposer ou être payer et même si je reconnais que le point faible de ma musique est ma propre voix, éventuellement je réalise que c’était mieux de le faire moi-même qu’avoir des problèmes avec les chanteurs. Cependant, il faut dire que je suis très ouvert à travailler avec des chanteurs qui ne sont pas ‘’égomaniaques’’ et si la bonne personne se présente ça serais fun de faire un album avec eux.
PP : Pourriez-vous éventuellement opter pour une prise de risque en introduisant des éléments jazz ou prog métal dans vos compositions?
JA : J’aime